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La Belgique a été l’un des premiers pays européens à adopter une législation spécifique contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie.
La loi du 30 juillet 1981 interdit et punit toute expression et manifestation de racisme, d’intolérance religieuse, d’antisémitisme et de xénophobie. La loi de mars 1995 interdit et punit le déni, la minimisation ou la justification de l’Holocauste.
Perpétuer la mémoire de l’Holocauste et la transmettre aux jeunes générations est une priorité pour le gouvernement belge, comme l’illustrent les actions suivantes:
En 2012-2013, la Belgique a présidé l’Alliance Internationale pour la Mémoire de l’Holocauste, un organisme intergouvernemental regroupant 31 pays dont le but est de soutenir et promouvoir l’enseignement et la recherche sur la Shoah, au plan national et international.
A l’initiative du gouvernement belge, une Conférence Internationale sur la Prévention des Génocides s’est tenue à Bruxelles le 31 mars-1er Avril 2014. Des délégués de 125 pays (dont Israël), des universitaires, des juristes, des représentants de la société civile ont discuté pendant ces deux jours des moyens à mettre en œuvre pour libérer l’humanité de ces meurtres en masses.
Des enseignants belges participent régulièrement à des séminaires organisés par Yad Vashem sur l’enseignement de la Shoah dans les lycées.
Le gouvernement belge a pris l’initiative, il y a quelques années, de rénover le pavillon belge à Auschwitz. La Belgique a aussi donné une contribution financière à la « Fondation Auschwitz-Birkenau », pour un projet de conservation à long terme qui permettra de sauvegarder les restes du camp pour les générations futures.
Le Musée Juif de la Déportation et de la Résistance à Malines a été complètement rénové et a été inauguré en novembre 2012 sous le nouveau nom de « Caserne Dossin - le musée de l’Holocauste et des Droits de l’Homme ».